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Mon commentaire sur le droit syndical devient une liberté à risque

Côte d’Ivoire : Quand le droit syndical devient une liberté à risque.

Par LA MAGIE.

En Côte d’Ivoire, les libertés publiques sont inscrites en lettres d’or dans la Constitution. Liberté d’association, liberté d’expression, droit de grève… tout est là. Et pourtant, une réalité dérangeante persiste : le droit syndical, bien que reconnu, reste sous haute surveillance. Pire, il est souvent puni là où l'engagement politique est toléré, voire encouragé. Une situation qui interroge sur le double discours de l’État de droit ivoirien.

« Tout citoyen a le droit d’adhérer librement à un syndicat » affirme l’article 17 de la Constitution ivoirienne. En théorie, cette disposition devrait suffire à protéger les travailleurs qui choisissent de se mobiliser pour défendre leurs intérêts. Mais sur le terrain, le discours légal se heurte à une pratique bien plus restrictive. Des syndicalistes sont régulièrement interpellés, traduits en justice, ou radiés de la fonction publique pour avoir exercé leur droit à la grève ou critiqué une politique gouvernementale.

Un paradoxe que dénonce un enseignant syndicaliste sous anonymat : « On nous dit que le militantisme est un droit, mais dès que notre voix dérange, on nous traîne en justice. Ce n’est pas de la démocratie, c’est du maquillage. »

Militantisme politique vs engagement syndical : deux poids, deux mesures

Il est frappant de constater que l’engagement politique, même virulent, semble aujourd’hui moins réprimé que l’engagement syndical. Dans les manifestations politiques, les discours musclés sont parfois tolérés, quand les simples revendications sociales, elles, déclenchent la répression.

Pourquoi un tel écart ? Parce que le syndicalisme touche au cœur du pouvoir : l’économie, l’administration, l’éducation, la mobilisation des masses. Un syndicat puissant peut paralyser un secteur entier. Il devient alors une force redoutée, et non plus un simple contre-pouvoir démocratique.

Une justice instrumentalisée ?

Derrière cette répression, c’est la justice qui est souvent pointée du doigt. Son manque d’indépendance est régulièrement dénoncé par les ONG internationales, comme Human Rights Watch ou Amnesty International, qui évoquent une « judiciarisation du conflit social » en Côte d’Ivoire.

Les syndicats se retrouvent ainsi condamnés non pas pour des actes illégaux, mais pour des prétextes juridiques flous, comme « incitation au trouble à l’ordre public » ou « entrave au bon fonctionnement du service public ».
En voici un exemple palpable en l'occurrence ASSI GHISLAIN enlevé à son domicile par des hommes armés de surcroît encagoulés de façon malveillante,intruse à 1 heure du matin en défonçant ses portes de la cour jusqu'à sa chambre pendant qu'il était couché avec sa concubine et son enfant,le torse nu m,ses ravisseurs ont emporté avec eux ses téléphones portables ainsi que de ceux de son épouse et de sa fille de 11ans.
Drôle de pratique est-ce un paria ou un repris de justice, je dis non pourtant la loi interdit toutes formes d'intrusion dans le domicile privés d'une tierce après 21h jusqu'à 04h du matin, pourquoi la justice ferme t'elle les yeux sur ces pratiques?
Pour Me Ahoua, avocat spécialiste en droit social : « Ce n’est pas le droit syndical qui pose problème, c’est la volonté politique de le museler. Quand la justice devient un outil de dissuasion, on ne parle plus d’État de droit. »

Une démocratie encore en apprentissage

Au fond, cette contradiction entre la loi et la pratique révèle une démocratie ivoirienne encore fragile, où les libertés sont conditionnées à leur degré de dérangement. Les partis politiques, souvent encadrés, peuvent exister. Mais les syndicats, parce qu’ils mobilisent sur des bases sociales concrètes, sont vite vus comme des fauteurs de trouble.

Il est temps de sortir de cette logique de suspicion. Le syndicalisme n’est pas une menace, c’est un pilier de toute démocratie moderne. Le reconnaître sur le papier ne suffit plus : il faut le garantir dans les faits.

Car tant que la justice frappera davantage les porteurs de revendications sociales que les corrompus ou les prédateurs économiques, la promesse démocratique ivoirienne restera un mirage.

🙏LA MAGIE🙏

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