Mort en détention et devoir de transparence dans une République moderne
Une vérité s’est pendue dans une cellule d’Abidjan
Source : essential Edition -- (Dof(cisco)) Date : 28-07-2025 16:40:41 -- N°: 2 -- Lu : 9293 fois -- envoyer à un ami

Le décès d’Alino Faso, survenu en détention à l’École de Gendarmerie d’Abidjan le 24 juillet 2025, soulève une vague d’interrogations. Officiellement présenté comme un suicide, ce drame relance le débat sur les conditions de détention, la responsabilité de l’État en matière de droits humains, et la transparence de la justice en Côte d’Ivoire. Que s’est-il réellement passé ? Pourquoi tant de zones d’ombre ?
Le 24 juillet 2025, Traoré Alain Christophe , alias Alino Faso , a été retrouvé pendu dans sa cellule à l’École de Gendarmerie d’Abidjan. Dans un communiqué publié trois jours plus tard, le Procureur de la République précise que le décès serait consécutif à une pendaison à l’aide d’un drap de lit. Le médecin légiste requis sur place a également observé des plaies au poignet gauche , interprétées comme les traces d’une tentative antérieure de suicide par section des veines. Si ces constats donnent une orientation médicale à la cause de la mort, ils ne dissipent pas les interrogations légitimes : comment un détenu sous haute surveillance, présumé fragile, a-t-il pu disposer d’un drap ? Pourquoi aucune mesure de prévention renforcée n’a-t-elle été prise après une première alerte ? Ces éléments renforcent le besoin d’une enquête approfondie, indépendante et contradictoire , pour garantir la transparence de la procédure et le respect des droits fondamentaux.
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