
Warning: Undefined variable $showDebateSource in /home/dwbnetcood/www/bunker/system/fonctions/rsv_medias_reader.php on line 399
Mr Charles Blé Goudé s’adresse avec une véhémence maîtrisée à Robert Bourgi, figure controversée des réseaux franco-africains
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Charles Blé Goudé, président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), s’adresse avec une véhémence maîtrisée à Robert Bourgi, figure controversée des réseaux franco-africains. D’un ton grave et solennel, il lui lance : « Stop, ça suffit », comme on claque la porte sur une époque de compromissions et de récits biaisés. Ce cri du cœur, à la fois accusation et mise en garde, résonne comme une injonction à la décence, une convocation à la vérité.
Blé Goudé ne s’adresse pas seulement à Bourgi ; il interpelle l’histoire elle-même, celle que l’on travestit, que l’on maquille sous les oripeaux de révélations tardives. Il dénonce un système où les confidences deviennent des armes, où les aveux se font à la carte, selon les intérêts du moment. À travers ses mots, c’est toute une mécanique de manipulation qui est mise à nu : celle d’une Françafrique qui, sous couvert de repentir, cherche à réécrire les pages sombres qu’elle a elle-même noircies.
Robert Bourgi, longtemps présenté comme le messager des palais, revient aujourd’hui avec des propos qui font l’effet d’un boomerang : il accuse, il révèle, il se dédouane. Mais Blé Goudé, tel un vigile de la mémoire, refuse cette posture de faux pénitent. Il rappelle que derrière les mots se cachent des vies brisées, des destins fauchés, des peuples meurtris. Il oppose à la parole de Bourgi la sienne, plus qu’un témoignage : une plaidoirie pour la justice, une ode à la vérité.
Dans ce face-à-face symbolique, deux mondes s’affrontent. L’un, celui des coulisses opaques, des deals inavoués, des confidences calculées. L’autre, celui de la résistance intellectuelle, de la parole assumée, du refus de l’amnésie. Blé Goudé ne cherche pas à convaincre Bourgi ; il le convoque à l’éthique, il l’invite à regarder en face les conséquences de ses actes et de ses silences.
Ainsi, cette interpellation dépasse le cadre d’une querelle personnelle. Elle devient le miroir d’une époque où les récits se disputent la légitimité, où la parole politique se heurte à la mémoire des peuples. Et dans ce tumulte, la voix de Blé Goudé s’élève, non comme un cri de colère, mais comme une exigence de vérité, une lumière jetée sur les zones d’ombre de l’histoire contemporaine ivoirienne.
Rire : Mais à force de vouloir jouer au vieux sage qui connaît tous les secrets des palais, Robert Bourgi finit par ressembler à ces tontons du quartier qui, après avoir vendu les arachides des enfants, viennent donner des leçons de morale sous l’arbre à palabres. On dirait même qu’il veut faire passer ses confessions pour des bénédictions, alors qu’en réalité, c’est du "gnamankoudji" diplomatique : ça pique, ça fait grimacer, mais ça ne soigne rien. À ce rythme, s’il continue à parler, il risque de nous dire que c’est lui qui a soufflé l’indépendance à Houphouët !
Blé Goudé, lui, ne mange pas de ce pain-là. Il préfère servir la vérité bien chaude, sans sauce mensongère. Parce qu’en Côte d’Ivoire, on dit souvent : « Quand le menteur est trop bavard, même le canari finit par fuir l’eau. »
Vous êtes écrivain ou amateur de lecture!
Afin de faire la promotion ou de partager les livres que vous avez lu, vous pouvez les afficher dans votre librairie…
Ajoutez un livre

